VITAMINE vers les Antilles
Re: VITAMINE vers les Antilles
Vu les chantiers entrepris, le départ doit être pour 2016...
- Ratafia
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Re: VITAMINE vers les Antilles
2 doutes Massaï :
- Est-ce que la télé est bien réglée ?
- Normale la gite au port bien visible sur la photo de l'Amiral désespéré (ohé ohé) ?
Bises les amis, ça va l'faire
- Est-ce que la télé est bien réglée ?
- Normale la gite au port bien visible sur la photo de l'Amiral désespéré (ohé ohé) ?
Bises les amis, ça va l'faire
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Re: VITAMINE vers les Antilles
Voilà le frais arrive,le gwenru est dans les coffres
la pharmacie très volumineuse pour un équipage grisonnant
est à portée de main, l'avitaillement est comptabilisé reste le
dentifrice........
Cordialement
Patrick
Patrick
- koantic
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Re: VITAMINE vers les Antilles
AVIS DE RECHERCHE
Notre pharmacie a été fouillée !
En effet, au cours de l'approvisionnement en médicaments divers, quelle fut pas notre surprise quand nous constatâmes la disparition d'un suppositoire !
Si si ! Un suppositoire normal, sans états d'âme, peu servi, de forme cylindro-cônique, de couleur vraiment quelconque... Sur le cul qu'on est restés !
Vraiment la côte d'azur n'est plus ce qu'elle était !
Bref, connaissant la générosité, la solidarité, le sens du sacrifice des adhérents de ce noble shite, nous sommes persuadés en tant qu'équipage du navire VITAMINE - Cuit-cuit, capitaine ;l'Amiral, second ; Tire-tire, chef mécanicien et Allô-allô, matelot - que vous allez tous nous rechercher le suppo disparu Dieu sait où...
Ecrire au journal qui transmettra.
Notre pharmacie a été fouillée !
En effet, au cours de l'approvisionnement en médicaments divers, quelle fut pas notre surprise quand nous constatâmes la disparition d'un suppositoire !
Si si ! Un suppositoire normal, sans états d'âme, peu servi, de forme cylindro-cônique, de couleur vraiment quelconque... Sur le cul qu'on est restés !
Vraiment la côte d'azur n'est plus ce qu'elle était !
Bref, connaissant la générosité, la solidarité, le sens du sacrifice des adhérents de ce noble shite, nous sommes persuadés en tant qu'équipage du navire VITAMINE - Cuit-cuit, capitaine ;l'Amiral, second ; Tire-tire, chef mécanicien et Allô-allô, matelot - que vous allez tous nous rechercher le suppo disparu Dieu sait où...
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- koantic
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Re: VITAMINE vers les Antilles
Dernière minute !
Après le suppo c'est un boîte de cassoulet qui aurait disparue !
Saperlipopette, serait-ce un indice ? Mille sabords c'est cul et chemise tout ça ! Vite vite Milou ! Courrons aux poulaines !
Dîtes, comme rédaction c'est pas un peu lourd tout ça ?(l'Editeur)
Après le suppo c'est un boîte de cassoulet qui aurait disparue !
Saperlipopette, serait-ce un indice ? Mille sabords c'est cul et chemise tout ça ! Vite vite Milou ! Courrons aux poulaines !
Dîtes, comme rédaction c'est pas un peu lourd tout ça ?(l'Editeur)
Re: VITAMINE vers les Antilles
Pour le cassoulet, chais pas, mais pour le suppo disparu, j'ai posé la question à Sylvester Stallone, lequel dit qu'il est DTC.
Je transmets, si ça peut aider...
Je transmets, si ça peut aider...
- koantic
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Re: VITAMINE vers les Antilles
Raté !
Ah que c'est gentil de nous faire partir en première page au jour et à l'heure !
Mais voilà :
La météo est tellement pourrie qu'on préfère attendre !
Pluie torrentielle et vent à 50 neuneu juste dans le nez, juste où on veut aller. Comme on a de la marge (au moins un mois !)... Soyons fou ! Restons à terre !
Têt'ben mardi soir...
Bon, ça manque de panache. Eh Oh on est rien que des vieux quand même !
P.S. Il y a même des inondations mais on s'en fout : quand l'eau monte le bateau aussi...
Ah que c'est gentil de nous faire partir en première page au jour et à l'heure !
Mais voilà :
La météo est tellement pourrie qu'on préfère attendre !
Pluie torrentielle et vent à 50 neuneu juste dans le nez, juste où on veut aller. Comme on a de la marge (au moins un mois !)... Soyons fou ! Restons à terre !
Têt'ben mardi soir...
Bon, ça manque de panache. Eh Oh on est rien que des vieux quand même !
P.S. Il y a même des inondations mais on s'en fout : quand l'eau monte le bateau aussi...
- Ratafia
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Re: VITAMINE vers les Antilles
Bien viendez à l'AG, alors !
à 20H13, ♪♪
y a un expresseeeuu ♪
de Saint Tropeseuu ♪
Jte dis ça pour t'mettre à l'aise ♪♪
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Re: VITAMINE vers les Antilles
Pourquoi ce changement de route au sud du Cabo San Sebastian pour atterrir au Port Olympic de Barcelone ?
Souci technique, Amiral ?
Souci technique, Amiral ?
- Ratafia
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Re: VITAMINE vers les Antilles
The time was not very fine
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Re: VITAMINE vers les Antilles
ze ouaizeur iou mine (not ze time)
- Ratafia
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Re: VITAMINE vers les Antilles
No no, the time, I have mes références
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- koantic
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Re: VITAMINE vers les Antilles
Dernières nouvelles des papis en croisière.
Chapitre 1 : Popaul et Virginie vont en bateau.
Faux départ le 6 décembre comme prévu : il fait un temps à ne pas mettre un First30 dehors. Alors un Feeling 46,5...
Un public nombreux d'admiratrices et de voisins de ponton secoue les mouchoirs ("putaing, cong, y z'y arriveront pas") pour de faux puisqu'on ne part pas.
Vrai départ le 8 décembre. Nous emmenons avec nous deux passagers : Mario et Chantal que nous devons déposer aux Baléares (Mario fera le N°quatre à partir des Canaries)
Première escale au mouillage de Gien. Etude attentive de la météo : ça souffle fort du NW mais maniable. Zygrib donne 40 kN max, Windfinder aussi, Météo France annonce un coup de vent; On part demain.
Cap vers le cap San Sebastian pour descendre après vers Fornell.
Ils avaient tout prévu, les marins d'eau douce
Neptune je vais te leur en mettre du bain de mousse !
J'te commence à 40 neuneux
Et pourquoi pas 50, de neuneux
Et tiens, vlan ! un p'tit 60 neuneux
En quinze heures. En voiture !
Huit mètres de creux : bonne mesure !
J'te couche VITAMINE
Z'oront bonne mine !
Dans la flotte, le barreur, jusqu'à la ceinture
Vaisselle en vrac, l'amiral itou : beuark !
Ah comme je voudrais que tous ils craquent !
Et bien non ! sous l'abri du cap la vie reprend, on panse nos blessures (surtout morales : se faire rouler par la météo à ce point il faut le faire). L'amiral est encore chez Raoul, Chantal aussi . finalement on est un peu déçus de ne faire que huit noeuds après les surf de fou à 13 kn (17,9 au GPS !) seule ombre au tableau : on ne va pas aux baléares mais à Barcelone.
Port olympique. Bon accueil. Merci à Paco qui nous a dégoté un voilier pour réparer en cette semaine de régates. Merci à Accastillage Diffusion qui se sont mis en quatre pour nous trouver rapidement un régulateur de panneaux solaires malgré le week-end et l'amiral qui "parle anglais". Bref tout va bien à bord et finalement plein les mirettes pour les bien portants. Parraît que c'est grandiose un machin pareil. L'amiral il n'est pas contre : il n'a vu que le fond du seau...
Note technique : dans un feeling 45.6 il y a 11 coffres. Et quand ils sont pleins d'eau et de provisions pour la traversée, il faut les sécher...
Après une telle traversée le reste c'est de la petite bière. Escale à Torretas de Mar, petit port plaisance et pêche super sympa en cette saison, on avait du mal à repartir. Escale à Gibraltar. Bof.. Mélange de Monaco, Andorre et Zone industrielle. Accueil quelconque côté Espagnol mais chaleureux côté Anglais. Ils mettent du Nelson et du Trafalgar de partout. du coup on a baptisé la pompe à chiotte "Napoléon" : un coup pour Nelson, un coup pour Trafalgar. Non mais !
Départ demain à la marée (ça nous fait tout drôle "à la marée") pour Las Canarias.
BONNES FÊTES A TOUTES ET TOUS LES FADAS DU F.30
Chapitre 1 : Popaul et Virginie vont en bateau.
Faux départ le 6 décembre comme prévu : il fait un temps à ne pas mettre un First30 dehors. Alors un Feeling 46,5...
Un public nombreux d'admiratrices et de voisins de ponton secoue les mouchoirs ("putaing, cong, y z'y arriveront pas") pour de faux puisqu'on ne part pas.
Vrai départ le 8 décembre. Nous emmenons avec nous deux passagers : Mario et Chantal que nous devons déposer aux Baléares (Mario fera le N°quatre à partir des Canaries)
Première escale au mouillage de Gien. Etude attentive de la météo : ça souffle fort du NW mais maniable. Zygrib donne 40 kN max, Windfinder aussi, Météo France annonce un coup de vent; On part demain.
Cap vers le cap San Sebastian pour descendre après vers Fornell.
Ils avaient tout prévu, les marins d'eau douce
Neptune je vais te leur en mettre du bain de mousse !
J'te commence à 40 neuneux
Et pourquoi pas 50, de neuneux
Et tiens, vlan ! un p'tit 60 neuneux
En quinze heures. En voiture !
Huit mètres de creux : bonne mesure !
J'te couche VITAMINE
Z'oront bonne mine !
Dans la flotte, le barreur, jusqu'à la ceinture
Vaisselle en vrac, l'amiral itou : beuark !
Ah comme je voudrais que tous ils craquent !
Et bien non ! sous l'abri du cap la vie reprend, on panse nos blessures (surtout morales : se faire rouler par la météo à ce point il faut le faire). L'amiral est encore chez Raoul, Chantal aussi . finalement on est un peu déçus de ne faire que huit noeuds après les surf de fou à 13 kn (17,9 au GPS !) seule ombre au tableau : on ne va pas aux baléares mais à Barcelone.
Port olympique. Bon accueil. Merci à Paco qui nous a dégoté un voilier pour réparer en cette semaine de régates. Merci à Accastillage Diffusion qui se sont mis en quatre pour nous trouver rapidement un régulateur de panneaux solaires malgré le week-end et l'amiral qui "parle anglais". Bref tout va bien à bord et finalement plein les mirettes pour les bien portants. Parraît que c'est grandiose un machin pareil. L'amiral il n'est pas contre : il n'a vu que le fond du seau...
Note technique : dans un feeling 45.6 il y a 11 coffres. Et quand ils sont pleins d'eau et de provisions pour la traversée, il faut les sécher...
Après une telle traversée le reste c'est de la petite bière. Escale à Torretas de Mar, petit port plaisance et pêche super sympa en cette saison, on avait du mal à repartir. Escale à Gibraltar. Bof.. Mélange de Monaco, Andorre et Zone industrielle. Accueil quelconque côté Espagnol mais chaleureux côté Anglais. Ils mettent du Nelson et du Trafalgar de partout. du coup on a baptisé la pompe à chiotte "Napoléon" : un coup pour Nelson, un coup pour Trafalgar. Non mais !
Départ demain à la marée (ça nous fait tout drôle "à la marée") pour Las Canarias.
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- koantic
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Re: VITAMINE vers les Antilles
INTERMÈDE : trou-trou
Que fait une vis à bois placée dans la coque côté vaigrage inférieur de la couchette avant ? (Oh pardon ! De la chambre du capitaine)
Elle progresse. Elle progresse... Au gré des chocs sur la vague... Et elle traverse ! Un seau d'eau à l'heure dans
les fonds, quand même !
'Rheusement dirait Béru juste au dessus de la flottaison ! Trouver la susdite (çui qu'a dit "suce bitte au fond :
viré !). Retirer la fautive et même sa copine à côté et mastiquer au sika fut un jeu d'enfant. A l'extérieur avec
l'annexe on a eu un certain succès auprès des pêcheurs de Torretas. La rustine au scotch orange par dessus donne
une certain cachet au porte-avions.
Mais les fonds sont secs, le saucisson aussi.
En route pour de nouvelles aventures.
Que fait une vis à bois placée dans la coque côté vaigrage inférieur de la couchette avant ? (Oh pardon ! De la chambre du capitaine)
Elle progresse. Elle progresse... Au gré des chocs sur la vague... Et elle traverse ! Un seau d'eau à l'heure dans
les fonds, quand même !
'Rheusement dirait Béru juste au dessus de la flottaison ! Trouver la susdite (çui qu'a dit "suce bitte au fond :
viré !). Retirer la fautive et même sa copine à côté et mastiquer au sika fut un jeu d'enfant. A l'extérieur avec
l'annexe on a eu un certain succès auprès des pêcheurs de Torretas. La rustine au scotch orange par dessus donne
une certain cachet au porte-avions.
Mais les fonds sont secs, le saucisson aussi.
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- koantic
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Re: VITAMINE vers les Antilles
Chapitre 2 : lequel détroit ?
Départ avec la marée de 11h. Vitamine a le vent et le courant dans la jupette. Ça file à 8 nœuds avec des pointes à 10. Parfois des zones d'énormes remous. On dirait que la mer bouillonne. Le trafic des gros culs n'est pas si terrible que ça. L'amiral trouve que dans le golfe de Fos c'est quelquefois pire et de toute façon l'AIS relié à Open-CPN est bien pratique.Le détroit passe en trois heures fastoche. On met le clignotant après une trentaine de milles et le pilote donne quelques inquiétudes. Le vent est presque tout derrière, Vitamine ondule du cul comme une gogo-girl et... Il fait froid ! l'un de nous deux se met de quart auprès de môssieur le pilote qui se met en stand-by régulièrement mais c'est supportable et ce qui nous chagrine c'est de ne pas pouvoir se mettre à table comme des vieux croutons que nous sommes. Le vent baisse régulièrement. Ça sent la brise diésel, que nous finissons par déclencher dans la deuxième nuit.
Chapitre trois : y-a-t-il un pilote dans le bateau ?
En milieu de journée le vent remonte un peu ; on remet de la toile parfois avec du diesel, parfois non, mais toujours de garde auprès de Georges (c'est le pilote). En se rapprochant des côtes marocaines on rencontre des barques de pêche minuscules : 5 à 6 mètres de long, deux ou trois marins, un capharnaüm de filets et bouées en tout genre et un braséro où chauffe la soupe ! Le tout à 30 milles du bord et avec des creux d'un mètre au moins ! Avec 20 cv hors-bord au cul pour atteindre les bancs qui sont à 60 puis 70 milles il faut le faire ! Du coup on a un peu honte de nos deux cabinets de toilette avec eau chaude et douche... L'un d'entre-eux se détourne pour nous demander des cigarettes. Nous ne fumons pas. Pas grave ! Il nous souhaite quand même bon voyage et que Allah nous protège; Comment font-ils la nuit dans le trafic des cargos ? Allah sans doute fait-il son travail correctement... Georges est de plus en plus fantasque. Au Quatrième jour il rend l'âme et on barre une heure chacun en essayant de calmer le croupion de Vitamine qui décidément est bien agité, le coquin.
Chapitre quatre : quand c'est la fête c'est la fête !
Arrivée à Graciosa en fin de journée. Enfin on va pouvoir se reposer ! Et bien non : un garde municipal peu aimable nous jette car le port est fermé pour les fêtes et presque vide... Encore six heures vers Arecife au moteur et le nez sur le compas. C't'agassant à la fin quoâ ! Bon accueil à la marina de Arecife. Anglais obligatoire et marinero qui nous aide. Demain on fait relax et pour ce soir on se bourre le pif au bourbon pour oublier nos déboires. Arecife et sa marina toute neuve pas chère malgré tout et avec des dames-accueil très aimables quand l'Amiral arrive à baragouiner anglo-franco-espagnol niveau quatrième d'accueil. La ville est assez quelconque toute blanche façon médina et pleine de croisièristes que des monstres d'hotels flottants déversent chaque jour. Il y en a des jeunes (peu) des vieux (beaucoup) des zaroulettes des zabéquilles et le tout boit de la bière par citernes, achète les mêmes machins africains qu'à Marseille ou Gènes ou Naples et photographie à tout brindezingue. Les fêtes de fin d'année approchent mais le capitaine décide de rejoindre Tenerife au plus vite pour avoir un réparateur. Un grand merci à Simon de OSTREVENT qui nous a guidé par téléphone pour diagnostiquer la panne de vérin de pilote. MAis comme le calculateur est aussi en vrac on n'a pas pu se démerdouiller du bazar.
Chapitre cinq : bateau stop
24 heures le nez sur le compas avec une houle désagréable mais du vent intéressant la journée. Quelques surfs à 10-12 noeuds et arrivée nocturne à Santa cruz de Tenerife. Marina au milieu du port de commerce, abritée par quatre gigantesque plate-formes de forage garées là comme des autobus. C'est fermé mais visiblement il s'en foutent on se place où on veut et voilà ! Francis et son "Frakass" nous aide à attacher le porte-avions et on va aussitot prendre un pot offert par les multiples candidats à la traversée. Encore des jeunes, des vieux (dont nous) et des bateaux stopeurs qui attendent une traversée hypothétique vers le Brésil, le Sénégal où n'importe où pourvu qu'il y ait de la beuz... Parmi eux deux nanas qui tentent leur chance, chacune avec son chien ! Ah l'innocence de la jeunesse (bien mignonne la jeunesse*, mais y a le chien !). Réveillon : sirènes des cargos et croisiéristes, foie gras-clairette et au lit. On est crevé.
* Eh Oh tu vas pas nous faire ton Yves Montant : elle a juste vingt berges, la fillette. Et toi combien ?
Départ avec la marée de 11h. Vitamine a le vent et le courant dans la jupette. Ça file à 8 nœuds avec des pointes à 10. Parfois des zones d'énormes remous. On dirait que la mer bouillonne. Le trafic des gros culs n'est pas si terrible que ça. L'amiral trouve que dans le golfe de Fos c'est quelquefois pire et de toute façon l'AIS relié à Open-CPN est bien pratique.Le détroit passe en trois heures fastoche. On met le clignotant après une trentaine de milles et le pilote donne quelques inquiétudes. Le vent est presque tout derrière, Vitamine ondule du cul comme une gogo-girl et... Il fait froid ! l'un de nous deux se met de quart auprès de môssieur le pilote qui se met en stand-by régulièrement mais c'est supportable et ce qui nous chagrine c'est de ne pas pouvoir se mettre à table comme des vieux croutons que nous sommes. Le vent baisse régulièrement. Ça sent la brise diésel, que nous finissons par déclencher dans la deuxième nuit.
Chapitre trois : y-a-t-il un pilote dans le bateau ?
En milieu de journée le vent remonte un peu ; on remet de la toile parfois avec du diesel, parfois non, mais toujours de garde auprès de Georges (c'est le pilote). En se rapprochant des côtes marocaines on rencontre des barques de pêche minuscules : 5 à 6 mètres de long, deux ou trois marins, un capharnaüm de filets et bouées en tout genre et un braséro où chauffe la soupe ! Le tout à 30 milles du bord et avec des creux d'un mètre au moins ! Avec 20 cv hors-bord au cul pour atteindre les bancs qui sont à 60 puis 70 milles il faut le faire ! Du coup on a un peu honte de nos deux cabinets de toilette avec eau chaude et douche... L'un d'entre-eux se détourne pour nous demander des cigarettes. Nous ne fumons pas. Pas grave ! Il nous souhaite quand même bon voyage et que Allah nous protège; Comment font-ils la nuit dans le trafic des cargos ? Allah sans doute fait-il son travail correctement... Georges est de plus en plus fantasque. Au Quatrième jour il rend l'âme et on barre une heure chacun en essayant de calmer le croupion de Vitamine qui décidément est bien agité, le coquin.
Chapitre quatre : quand c'est la fête c'est la fête !
Arrivée à Graciosa en fin de journée. Enfin on va pouvoir se reposer ! Et bien non : un garde municipal peu aimable nous jette car le port est fermé pour les fêtes et presque vide... Encore six heures vers Arecife au moteur et le nez sur le compas. C't'agassant à la fin quoâ ! Bon accueil à la marina de Arecife. Anglais obligatoire et marinero qui nous aide. Demain on fait relax et pour ce soir on se bourre le pif au bourbon pour oublier nos déboires. Arecife et sa marina toute neuve pas chère malgré tout et avec des dames-accueil très aimables quand l'Amiral arrive à baragouiner anglo-franco-espagnol niveau quatrième d'accueil. La ville est assez quelconque toute blanche façon médina et pleine de croisièristes que des monstres d'hotels flottants déversent chaque jour. Il y en a des jeunes (peu) des vieux (beaucoup) des zaroulettes des zabéquilles et le tout boit de la bière par citernes, achète les mêmes machins africains qu'à Marseille ou Gènes ou Naples et photographie à tout brindezingue. Les fêtes de fin d'année approchent mais le capitaine décide de rejoindre Tenerife au plus vite pour avoir un réparateur. Un grand merci à Simon de OSTREVENT qui nous a guidé par téléphone pour diagnostiquer la panne de vérin de pilote. MAis comme le calculateur est aussi en vrac on n'a pas pu se démerdouiller du bazar.
Chapitre cinq : bateau stop
24 heures le nez sur le compas avec une houle désagréable mais du vent intéressant la journée. Quelques surfs à 10-12 noeuds et arrivée nocturne à Santa cruz de Tenerife. Marina au milieu du port de commerce, abritée par quatre gigantesque plate-formes de forage garées là comme des autobus. C'est fermé mais visiblement il s'en foutent on se place où on veut et voilà ! Francis et son "Frakass" nous aide à attacher le porte-avions et on va aussitot prendre un pot offert par les multiples candidats à la traversée. Encore des jeunes, des vieux (dont nous) et des bateaux stopeurs qui attendent une traversée hypothétique vers le Brésil, le Sénégal où n'importe où pourvu qu'il y ait de la beuz... Parmi eux deux nanas qui tentent leur chance, chacune avec son chien ! Ah l'innocence de la jeunesse (bien mignonne la jeunesse*, mais y a le chien !). Réveillon : sirènes des cargos et croisiéristes, foie gras-clairette et au lit. On est crevé.
* Eh Oh tu vas pas nous faire ton Yves Montant : elle a juste vingt berges, la fillette. Et toi combien ?