• Retour sur expérience:

un petit mot à tous ceux qui hesitent à se lancer dans une telle
entreprise: Foncez vous ne le regretterez pas.


La difficulté de la transat n'est, à mon avis, ni dans la navigation ni dans les manoeuvres, nous naviguons tous en Europe avec des conditions souvent pires, c'est surtout la longueur qui peut être une véritable épreuve.
La préparation du bateau est trés importante, tout ce qui sera négligé vous expose à déconvenue.
Attention au ragage, protection des barres de flèches et haubans risquant de toucher les voile( surtout en vent arrière les 95% du temps). Nous sommes arrivés avec des trous au niveau des goussets de lattes de GV.
Nous avons dû raccourcir de nombreux bouts à cause du ragage sur les poulies et le tangon (spi juqu'à 10h par jour).
Bien graisser les drosses de barre, un lèger couinement devient vite trés penible pour le barreur et pour les occupants des cabines AR.
Une attention particuliére pour le pilote auto, le notre était ancien et l'unité de barre quelque peu usée, nous aurrions dû la remplacer avant le départ.
Pour ceux qui veulent partir en équipage, assurez vous que vos équipiers aient les mêmes projets que vous.
Les équipiers rencontrés sur les pontons n'ont souvent que le but du transport même s'ils ont déjà navigué.
A bientôt pour de nouvelles aventures

Jean-Louis (Tiplouf)

SanAntao

Je vous avais laissé au millieu des iles du Cap Vert pour une escale à San Nicolao. Le port de Tarafal (Mouillage tranquille en portugais capverdien) se situe sur la partie sud-ouest de l'île. Pas de place à quai, mais mouillage sûr, fond de bonne tenue. Attention au vent qui peut être trés fort en certaines périodes. Les gamins qui n'ont école qu'une 1/2 journée se disputent l'honneur de garder votre annexe contre une petite rétribution à négocier sur place. Plage de sable noir aux vertues médicinales reconnues contre les rhumatismes(Escale obligatoire pour les séniors et plus). Décor volcanique où les arbres sont rares, mais il suffit de passer le col de Cachaço à quelques kilomètres de la ville pour se retrouver dans les nuages et la verdure. Bananiers, cultures maraichères et canne à sucre qui donne une eau de feu typique appelé "Grogué". Population accueillante et scènes de pêche typiques entre les bateaux au mouillage.

Sao Nicolao - Tarafal


A une demie-journée de navigation, l'île de Santa Luzia. Véritable île deserte, seulement quelques pêcheurs viennent y passer la semaine.
Mouillage idylique sur la côte sud, plage de sable blanc mais sans les palmiers.
Un saut de puce plus loin, Sao Vicente avec le 2ème plus grand port du Cap Vert: Mindello. On y trouve tout ce dont on a besoin avant de traverser. La marina tenue par un allemand procure le confort nécessaire pour se refaire une santé, un bar flottant et une boutique d'accastillage. Tant qu'a être là, une petite visite à San Antao, l'île la plus à l'ouest, s'impose. Un ferry fait la navette pour 15€ A/R et on peut admirer le "Jardin" du Cap Vert dans un décor volcanique à vous couper le souffle.
Avec un point culminant à 1800 mètres, les nuages arrosent abondament ce coin de paradis où tout pousse. Contraste saisissant avec les autres îles, seule la bande cotière est aride. Il y a même des fougères et de la mousse. Nous en ramenerons un régime de bananes, fraichement cueilli, qui nous fournira en vitamines pour la traversée.


Petit bémol pour la marina de Mindello, cette année une houle énorme est venue secouer tous les bateaux amarés aux pontons et pendant toute la durée de l'escale. Nous avons cassé un taquet sur le pont (ammortisseurs obligatoires). Les formalités douanières se font au port de commerce et sont gratuites si le chef du bureau est là. Ne pas hésiter à refuser de payer.

 

Sao Vicente-Mindello


Départ le 26 novembre pour 15 jours de traversée jusqu'en Martinique.
Merveilleux couchés et levés de soleil, quelques grains mémorables qui permettent de se laver sans toucher aux réserves d'eau douce et comme le pilote n'a pas voulu effectuer seul la traversée, nous avons barré les
3/4 du temps à 4 heureusement.
La houle forte, croisée quelques fois, c'est atténuée au fil des milles et le vent de travers 15/20 nds à terminé à 10/12 nds de l'arriére avec quelques 360 sous les grains. Les sargasses dérivantes ont souvent gèné notre ligne de pêche, mais une belle coryphène nous a fourni quelques repas de poisson cru et cuit.
L'éolienne et les panneaux solaires nous ont évités d'utiliser le moteur pendant 11 jours.
Arrivée le 11 décembre au "Marin" dans un port encombré de bateaux. Une marina tout confort et une population accueillante.


Notre périple c'est terminé quelques jours plus tard à Fort de France avec la remise du bateau à sa propriétaire."

  • Retour sur expérience:

un petit mot à tous ceux qui hesitent à se lancer dans une telle
entreprise: Foncez vous ne le regretterez pas.
La difficulté de la transat n'est, à mon avis, ni dans la navigation ni dans les manoeuvres, nous naviguons tous en Europe avec des conditions souvent pires, c'est surtout la longueur qui peut être une véritable épreuve.
La préparation du bateau est trés importante, tout ce qui sera négligé vous expose à déconvenue.
Attention au ragage, protection des barres de flèches et haubans risquant de toucher les voile( surtout en vent arrière les 95% du temps). Nous sommes arrivés avec des trous au niveau des goussets de lattes de GV.
Nous avons dû raccourcir de nombreux bouts à cause du ragage sur les poulies et le tangon (spi juqu'à 10h par jour).
Bien graisser les drosses de barre, un lèger couinement devient vite trés penible pour le barreur et pour les occupants des cabines AR.
Une attention particuliére pour le pilote auto, le notre était ancien et l'unité de barre quelque peu usée, nous aurrions dû la remplacer avant le départ.
Pour ceux qui veulent partir en équipage, assurez vous que vos équipiers aient les mêmes projets que vous.
Les équipiers rencontrés sur les pontons n'ont souvent que le but du transport même s'ils ont déjà navigué.
A bientôt pour de nouvelles aventures

Jean-Louis (Tiplouf)