De Venise à Milna (Ile de Brac-Croatie)

Carte

Une petite vidéo ?

  • Mois de juillet 2008
  • Environ 350 Milles, 15 étapes, une trentaine d'heures de moteur.
  • Philosophie du voyage : de petites étapes pour pouvoir profiter de nombreuses escales. Départ très matinaux (6H) pour arrivée en début d'après-midi dans les ports. Peu de mouillages (malgré le surcoût induit), ceci en raison de notre goût pour les villes (même si nous ne détestons pas la cambrousse) et de la présence de notre adolescent de fils (grrr) peu tenté par une croisière teintée baba cool.
  • Météo : Très chaud sur la fin (>35°), 3 jours de Bora (>F6), 2 jours de Sirocco (>F6),4 gros orages, 1 jour de calme plat, 1 bourrasque >F7 pendant 3 heures, sinon, régime de Nord Ouest + effet de brise thermique et de vents déviants entre les iles. Force 2-3 jusqu'à midi, fraichissant fréquemment force 4-5, jusqu'à 18H.
  • Impressions/bassin de navigation : Génial, des iles partout, des mouillages partout, des ports bien équipés et accueillants partout
  • Coût de la vie : mis à part certains items (dont malheureusement les ports, très chers) la vie est moins chère qu'en France (ex : 10 € pour un repas bien honnête, 2 € pour la pinte de bière en terrasse, 2,50 € le paquet de cigarettes locales, 2 €/visite touristiques, 3 €/1 H de ferry ou de bus, etc,…)
  • Ambiance générale : Contrairement à ce que certains nous avaient prédits, nous avons eu fréquemment de très bons contacts avec les Croates : anglophones pour la plupart, sympas, accueillants, rigoureux, bien organisés et bien équipés pour le tourisme (eau potable, sanitaires, pendilles, CB acceptées,…). Le pays se veut plutôt bien propre dans tous les endroits facilement accessibles. Cela n'est malheureusement pas le cas sur les parties du littoral isolées où la pauvre Adriatique apporte son contenu quotidien de détritus venant du large.
  • En résumé un univers pour le cabotage beaucoup plus agréable que certains endroits de la Calabre par exemple. D'ailleurs le nombre de bateaux (beaucoup en location) illustre bien les qualités du pays.
    Moralité : Devant tout ce que nous n'avons pas le temps de découvrir (on reste songeur chaque matin, en faisant le choix de sa route), nous allons probablement rester un an ou deux en Croatie avant de descendre vers la Grèce. Nous augmenterons cependant, n'en déplaise à notre adolescent de fils, le nombre de mouillages (et il y en a plein, des ravissants et des bien abrités) pour faire descendre la facture et pour profiter à fond des opportunités croates. Qui plus est, nous avons d'ores et déjà, cette année, visité les principales agglomérations dignes d'intérêts, so,…


Venise – Vento di Venezia – Ile de la Certosa –
Ratafia y a fait son hivernage 2007-2008.
vdv_rataf_400.jpgPort génialement situé dans la lagune à 1 station de vaporetto de Venise.
Cher (2400 €/1an), mais compte-tenu de sa situation (un pied à terre à Venise pour ce prix-là), ça les vaut bien d'autant que le budget "voyage" est très réduit (les compagnies de charter - Myair, Vueling, Easyjet,..- se font une rude concurrence – l'A/R Paris-Venise – se trouve fréquemment à moins de 70 € -.)
Le port est complètement protégé (attention quand même aux courants de marées pour les manoeuvres), propose toutes les commodités (eau et électricité – en sus-, sanitaires et machines à laver) et bénéficie des services d'un grand chantier.
Ceci dit, ce descriptif idyllique est à pondérer. L'ensemble de l'ile de la Certosa est géré par une sorte de communauté qui gère le port, le chantier, l'hotel-restau-bar et une école de design. Tout cela a l'air très sympa et très compétent de prime abord, la réalité nous est apparue un peu différente au bout d'un an. Si vous ne faites pas partie de la "bande" ou peut-être si vous ne passez pas votre temps à gueuler (chose que je n'ai jamais su faire, j'ai tendance à faire maladivement confiance aux gens), les petits travaux par exemple que j'avais demandés au chantier se sont avérés très mal faits (ou jamais faits) et effectués avec des retards énormes (après avoir du réitérer mes demandes des dizaines de fois). Idem pour l'ambiance, très sympas entre eux, mais in fine, pas très chaleureux avec les étrangers au groupe. Dommage.


Venise – Porto San Margherita : 30 milles
Privilégiez une sortie de la lagune avec la marée (pas négligeable) descendante.
Au large de Lido di Jesolo, possibilité sans problème de couper entre les zones d'aquaculture (passage étroit mais bien balisé)

Porto San Margherita (Marina 4)marina4.jpg
Très bon accueil (se mettre au ponton visiteur).
Protection totale.
Toutes commodités + carburant.
Port d'escale (pas grand-chose à y faire) idéalement situé, face à l'Istrie, pour couper gentiment le Golfe de Trieste.


32 €/nuit


Porto San Margherita – Umag : 30 milles
Un peu de trafic marchand (une petite dizaine de cargos croisés) de ou vers Trieste ou la Slovénie.

 

Umag

umag1.jpg
Port d'entrée pratique pour l'arrivée en Croatie
S'amarrer dans l'avant port en parallèle de la digue de la Marina ou se trouve, la police, la capitainerie et le personnel de la marina.
Police (pas très sympa mais anglophones) -> papiers d'entrée de l'équipage
Capitainerie -> déclaration d'entrée du bateau et achat de la vignette annuelle
Personnel de la marina qui vous indiquera, si vous le souhaitez, une place dans la marina. Sinon, possibilité de mouillage ou corps-morts dans l'avant-port.
Marina située à l'écart de la ville donc sans trop d'intérêts intrinsèques.
44 €/nuit toutes commodités + carburant.

 


Umag-Novigrad : 10 milles

Novigrad
Nouvelle marina Grand luxe construite au fond de la rade, sinon, bouées dans l'avant port ou pendilles derrière le môle de l'avant port (avec eau, sans électricité ni commodités).novigrad300.jpg
Petite bourgade très sympa et très mignonette. Tous commerces dont un assez grand supermarché. Belle balade à faire le long des remparts jusqu'à la zone de camping et de plages où une ambiance très "vacances prolétariennes pour les camarades travailleurs" persiste : beaucoup d'aménagements très fonctionnels et très rationnels installés (rampe d'accès à la mer pour handicapés, paravents pour se déshabiller, douches différenciées entre celles où le shampoing est autorisé et celles où il ne l'est pas,… Un peu cadré tout ça mais pas idiot et plutôt agréable.
Protection derrière le môle bonne sauf par vent de NW. Inconfortable cependant par vents du sud : le môle est bas et les vagues passent au-dessus sans aucun problème.
15 €/nuit derrière le môle (sans accueil)

 

 

Novigrad-Porec : 15 milles

Porecporec300.jpg
Bon accueil.
La marina (toutes commodités) est petite donc prévoir d'arriver assez tôt. Sinon, places sur bouées dans la rade ou au quai mais beaucoup de fetch donc risque d'inconfort (nous avons assisté à une sorte de bourrasque imprévisible qui a duré 3-4 heures, un vent de NW est monté en quelques minutes de 0 à une quarantaine de nœuds secouant fortement tous les bateaux hors de la marina.)


Ville très mignonne avec beaucoup de vieilles pierres. Très touristique du coup.

Supermarché entre le port et le début de la vieille-ville
43 €/nuit


Porec-Pula : 30 milles
Arrivée surprenante dans le goulet qui mène à Pula au débouché du Fazanski Kanal et des zig-zags entres les dernières iles Brioni. Attention aux sautes de vent (en force et en direction) dans ces chenaux étroits mais profonds.

Pula

pula300.jpgBon accueil, mais la marina est un peu vieillotte (toutes commodités cependant). On peut aussi mouiller dans la baie.
Bonne protection mais grand fetch et par vents de secteur Nord rendant inconfortable la baie et la marina.
Impression étrange de se retrouver amarrés à la fois au pied d'un immense amphithéatre romain et d'immeubles prolétariens (à l'époque communiste, on ne se souciait pas de rentabiliser financièrement un environnement historique. M'est avis que la barre d'immeubles moches ne va pas tarder à sauter,..).
L'amphitéatre est bien sûr à visiter, mais la ville en elle-même, mis à part quelques autres vestiges, nous a un peu déçus. On s'attendait à plus grand et à mieux conservé.
38 €/nuit


Pula - Uvala Maracol (Otok Unije) : 35 milles
En quittant la péninsule de l'Istrie, on peut couper sans problème par le passage à terre du phare Porer (entre Veliki Balun et Otok Fenoliga)

Uvala Maracol (Otok Unije)maracol300.jpg
Superbe anse profonde très bien protégée sauf du sirocco. Eau translucide sur fond de collines désertes et de moutons venant tremper leurs sabots à quelques mètres de votre étrave.

De nombreuses bouées à disposition des visiteurs + possibilité de jeter l'ancre. Il ya cependant beaucoup de monde dans ce petit coin de paradis -> essayez d'arriver tôt pour profiter du lieu, bénéficier d'un corps-mort et pouvoir s'abriter au mieux tout au fond de l'anse qui offre quelques méandres pouvant masquer partiellement, le cas échéant, les effets d'un vent du sud (qui devra cependant rester léger).

Un préposé viendra en soirée prendre vos poubelles et encaisser le droit de mouillage (sur ancre ou sur bouée).
15 €/nuit


Uvala Maracol – Mali Losinj (Otok Losinj) : 10 milles

Mali Losinj (Otok Losinj)

losinj300.jpg2 marinas :

- Celle de la ville, au fond de la longue anse. Arriver tôt, très vite saturée. Bon accueil, bonne protection, toutes commodités. 40 €/nuit

- Celle en aval (au niveau du chantier). Protection un peu moindre et plus éloignée de la ville. Toutes commodités + carburant + chantier (très sérieux et très serviable à tarifs honnêtes).
Port saturé pour contrat annuel.
Très mignonne bourgade et superbes balades à faire dans les pinèdes de la côte ouest de l'ile où de somptueuses demeures bourgeoises ostro-hongroises regardent des baies magnifiques.

Mali Losinj (Otok Losinj) – Luka Silba (Otok Silba)
2 itinéraires possibles :
- par le pont tournant à côté du chantier (ouverture à 9H et à 17H, canal très étroit avec du courant, à déconseiller par temps, vent ou vagues un peu forts) donnant accès à la côte est : 20 millles.
- par la côte ouest : 25 milles


Luka Silba (Otok Silba)silba300.jpg
Otok Silba est une charmante petite île sans voiture. Elle nous a fait penser à Houat version croate. Les habitants et les commerçants y sont spécialement gentils et accueillants. Le village est tout croquignolet et les balades dans les étroits chemins, alternant entre garrigue et forêts (d’où l'origine du nom de l'île), bucoliques à souhait. Seul bé-mol : le littoral des côtes éloignées du village qui ne sont pas nettoyées et les vagues des coups de vents déposent tous les détritus venant de la mer. Quel dommage et quel massacre !
A goûter absolument : les petits pains au fromage frais vendus à la mini-boulangerie à proximité de la vieille tour de guet au centre du village
Le port de Luka Silba est bien abrité sauf de la Bora. En cas de Bora, essayez absolument de trouver un autre abri (notamment sur la côte ouest qui offre de nombreux mouillages bien protégés) surtout si vous n'êtes pas amarré derrière le môle qui offre quand-même une protection relative. Toute autre place est totalement exposée aux vagues qui s'engouffrent alors dans le port.
Electricité, eau au compte-gouttes, pas de sanitaires, pendilles.
20 €/nuit
Superbe anse et plage de sable (rare en Croatie) à 100 m du port

Luka Silba (Otok Silba) – Zadar : 30 milles

Zadar

azadar.jpgGrande ville riche et intéressante avec notamment de nombreux vestiges témoignant de son passé mouvementé remontant au Néolithique.

Bon accueil à la marina (toute commodité) à bâbord, une fois passée la jetée de l'avant port.
S'il y a de place, allez dans la darse, mieux protégée, que les pontons extérieurs.

Attention au piège à c..s en rentrant dans le passage étroit de la darse : un restau sur tribord a eu la géniale idée de construire une terrasse couverte en porte à faux sur les eaux du port à environ 6 m de hauteur,…
40 €/ nuit

 

Zadar- Marina Dalmacija (Sukosan) : 5 milles

Marina Dalmacija (Sukosan)
Immense marina impersonnelle. Toute commodités + carburant + grande zone de stockage à terre.
Sale ambiance et moche. Sanitasukosan.jpgires différents selon que l'on soit visiteurs ou résidents (ca donne le ton), 2 kms à faire à pied dans la poussière sans ombre pour rejoindre la réception pour peu que l'on soit à l'extrémité du port (on se demande bien pourquoi ils nous avaient d'ailleurs parqués là).
Tarif de contrat annuel hors de prix (> 3200 €, eu et électricité en sus). Il reste de la place mais, on nous l'a bien fait comprendre, pour des bateaux plus récents et d'un autre standing que le nôtre).
52 €/nuit !
Si escale forcée, le mieux est de mouiller à l'extérieur de cette marina dans la baie bien abritée de Sukosan (village dotée de trois ou quatre ruelles assez pittoresques et d'un petit supermarché).

Marina Dalmacija (Sukosan) – Sibenik : 35 milles
Très beau trajet à jouer avec les vents au travers de nombreuses iles souvent très différentes les unes des autres.

Sibenik

sibenik300.jpgMerveilleuse mise en bouche à la sortie du Kanal Sv Ante et avant la remontée de la rivière Krvka.
Très belle vieille ville avec des ruelles étroites et des escaliers qui serpentent jusqu'au fort qui mérite la visite (superbe point de vue sur les iles et la rivière).
Marché très vivant et très riche le matin (à droite du quai, derrière le poste de carburant et au-dessus de la gare routière)
Des pendilles ont été installées sur le quai principal de la ville (bon accueil)
1 robinet d'eau sur le quai, pas d'électricité, pas de sanitaires. Carburant.
Le quai est certes abrité naturellement, mais de par le fetch de la rivière Krvka, très large au niveau de Sibenik, l'endroit devient vite inconfortable quand le vent se lève (ne serait-ce qu'au pic de la brise thermique de l'après-midi vers 17H).
25 €/nuit


Sibenik – Skradin : 10 milles
Magnifique remontée de la Rivière Krvka avec des passages dans d'impressionnantes gorges boisées et rocailleuses.
A noter :
- aménagement à Zaton d'une zone d'appontement non signalée dans le guide Imray
- Possibilité de mouillages à certains endroits : Zaton, Prukljansko Jezero et devant Skradin.
- ne pas s'égarer, comme nous, au débouché dans le golfe de Prukljansko Jezero, où en absence de bateau guidant, nous avons continué, au risque de nous échouer, à longer la berge tribord alors qu'il faut couper cap Nord - Nord Est pour retrouver le cours de la rivière Krvka.

Skradinskadin300.jpg
Très bon accueil dans le petit bras de rivière ou s'est établi la marina (toutes commodités).
43 /nuit; Port saturé pour contrat annuel.
Mignonne petite bourgade gardant cependant pas mal de séquelles de leur dernière guerre.
Navette fluviale (gratuite) emmenant au parc national (et aux cascades incontournables) en amont de la rivière. Très belle balade dans un lieu luxuriant et très bien aménagé.

Si vous avez l'envie carnassière : Cochon grillé (plat unique et monstrueusement copieux, nous sommes dégoutés, pour au moins 1 an, du cochon sous toutes ses formes), pour moins de dix euros, dans un petit restau tenu par des molosses croates un peu bourrus mais bien sympas à 50 m à gauche de la réception de la capitainerie.


Skradin – Primosten : 20 milles
Trajet sans problème par le passage  à terre entre l'ilot et la presqu'île de Primosten

Primostenprimosten300.jpg
Petit port (25 bateaux max) -> Arriver tôt pour avoir une place d'autant que l'endroit est très prisé. Sinon places sur corps- morts ou au mouillage dans la baie (pas de protection du Sud Ouest).
Bon accueil et très efficace par le personnel du port qui essaie de faire rentrer le maximum de bateau sans empiéter sur l'espace des pêcheurs.
Toutes commodités et, en sus, vous descendez directement de l'étrave à la terrasse des café (hips)
Primosten est un lieu très touristique et très côté. Cela a un petit air de mini St Trop Croate. C'est certes mignon avec ces cafés sur le port et le labyrinthe de petites ruelles qui partent sur le promontoire d'une jolie presqu'île, mais c'est peut-être un peu surfait. Cela ne mérite notamment peut-être pas les flots de badauds qui viennent et reviennent en vagues successives toute au long de la soirée (longue !) le long du port.
32 €/Nuit


Primosten-Trogir : 25 milles
Encore une belle nav à tournicoter entre les iles et à jouer à cache-cache avec les effets du vent

Trogir

trogir300.jpgTrès belle vieille ville avec de nombreuses ruelles étroites et une superbe église (aussi belle de l'intérieur, que de l'extérieur – admirez notamment le portail somptueusement ciselé -, que du haut du clocher.)


Bon accueil, toutes commodités, bien abrité.

Supermarché au Nord de la ville (après le pont sur le deuxième bras du canal).


45 €/Nuit

 

 

Trogir – Milna (Brac) : 20 milles

Milna (Brac)
Ratafia va y hiverner sur 2008/2009.
Nous avons choisi ce port car nous avons du abréger le voyage pour des raisons personnelles.milna300.jpg

Bien que cher (2200 €/an), ce port, tenu remarquablement, nous a semblé nous convenir car il est bien abrité, l'accueil y a été sympathique et sérieux et il est à moins d'une heure de Split par le catamaran rapide qui dessert directement Milna et à 1H30 par le ferry de Supetar (à l'Est de l'ile).

Toutes commodités (y compris carburant).

 

Une bonne adresse : Restaurant Fontana (sur la place au fond de l'anse, à gauche qu quai du ferry). Très bonne table traditionnelle, très bien tenue, à tarifs très honnêtes,  avec notamment des calmars grillés (servis avec des bettes) qui font "schlurp" quand on les mange,...

 

Split (visité par le ferry)

split300.jpgParmi tout ce qu'il conseillé de visiter dans tous les bons guides touristiques, je soulignerai la visite du Musée maritime. Collection méconnue et pourtant riche dans un bâtiment militaire situé à  l'Est de la ville et présentée en visite particulière par un guide très motivé et très intéressant (attention aux heures de visite : en matinée et en soirée essentiellement).

 

 

Plusieurs Marina à Split. La plus pratique étant l'ACI au sud ouest de la ville.

 

 

 1053.gif Les autres topos de Ratafia (Mer du Nord, Baltique, Italie Thyrénnéenne, ionnienne et adriatique, Sicile, Malte,..)